ACTE
Ad 67 - G 1/1
Sainte Odile partage également ses biens entre les deux monastères de Hohenbourg et de Niedermünster ; elle décide que la cour d'Obernai seule, qui était la résidence de son père, restera en commun aux deux couvents. L'acte énumère les biens qui auront à payer la dîme au couvent de Niedermunster.
Et ne u(n)q(uam) aliq(uis) inde i(n)p(er)petuu(m) ulla possit moveri ambiguitate aut n(ost)rum p(er)mutare, p(rae)sumat i(n)stitutum serenitate(m) d(omi)ni n(ost)ri regis Lotheri adivim(us) supplicantes qu(ati)n(us) intuitu peticionis n(ost)re et ob merced(em) anime sue has p(re)sentiu(m) apices sigilli sui testimonio roboraret.
Il n'existe aucun Lothaire empereur en France ou en Allemagne à la date de 708 donnée par le texte. Il s'agit d'un faux, qui tente peut-être de faire croire à un acte de Lothaire I (840-855), avec plus d'un siècle d'avance. Cette forgerie, réalisé entre la fin du XII ème et le début du XIII ème siècle, qui réutilise probablement un diplôme de l'empereur Henri II (1002-1024).
(Notice historique, "Le faux testament de Saint Odile, 708", Marie-Ange Duvignacq, 2016 : http://archives.bas-rhin.fr/eCommunityDocuments/996A4DC5-7B41-4352-A704-F3DF616B220D/705/Notice-historique-G1-ADBR.pdf).
(permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/79902). Consultation du 16/10/2024.