Les matrices du grand sceau et de son contre- sceau ont été gravées par l'orfèvre gantois Corneille de Bont. Elles étaient placées dans une bourse et rangées dans un coffret de vermeil. Elles ne sont connues que par le dessin du Sigilla d'O. de Wrée (1639, p. 104) qui déclare les avoir vus chez Adrien Watrloos, graveur des sceaux royaux à Bruxelles (Laurent, 1993, p. 623-624).

Le diamètre fournit ici est celui de l'estampe.

Sur un terrain au naturel, parsemé de plantes et sur lequel court un petit chien, Le duc et la duchesse galopent vers la gauche. Maximilien, en armure toutes pièces, coiffé d'un bassinet à visière relevée, cimé d'une couronne fermée, brandit une épée. sa monture est couverte d'une housse aux armes, sa tête est protégée par un chanfrein portant trois plumes. A sa gauche, Marie, assise sur une haquenée elle aussi couverte d'une housse aux armes, vêtue d'une robe longue, portant une couronne fermée, tient sur le poing gauche un faucon maintenu à son poignet par une longue attache. Au-dessus des deux personnages, un ange tient deux écus.

L'écu de gauche porte les armes de Maximilien c'est à dire un parti de ses armes archiducale (coupé, au 1, parti de Basse-Autriche et d'Autriche, au 2, tiercé en pal, de Styrie, Carinthie, Carniole) parti de celles de son épouse (écartelé : aux 1 et 4, de Touraine, au 2, parti de Bourgogne et de Brabant, au 3, parti de Bourgogne et de Limbourg), sur le tout un écusson parti de Tyrol et de Flandre). 

L'écu de droite porte les armes de Marie présentant le même parti, à la différence que chacune des deux grandes partitions porte respectivement un écusson sur le tout, assavoir, de Tyrol à dextre et de Flandre à senestre. 

La légende est inscrite sur une banderole.