SCEAU TYPE
Guillaume II de Diest - grand sceau - Évêque de Strasbourg - 1422/1439
L'iconographie est très proche de celle du sceau electus. Seule la légende est clairement différente.
Empreintes repérées AD 67 G 2701/2 et 2 a ; G 2701/3 et 3b; G 5344/19
L'évêque assis, de face, bénit de la main droite et tient de la gauche une crosse à noeud dont la volute à crochets est tournée vers l'extérieur. Coiffé d'une mitre basse galonnée d'un rang d'oves évidés, il est revêtu d'une chasuble qui tombe jusqu'aux chevilles et laisse apparaître la bordure inférieure de la dalmatique. Il porte un immense col orné d'un gros fermail et d'un rang de cabochons. Le socle du trône, les têtes de lions, les écus armoriés (à gauche, évêché de Strasbourg, à droite, famille de Diest) et la niche qui surplombe l'ensemble sont repris du sceau d'évêque élu, mais affectent des formes plus lourdes et maniérées.
Bibliographie (2) Armoirie (2) Empreinte (6) Acte (6)
Bibliographie (2)
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Les anciens évêques de Strasbourg dans la sigillographie (1306-1607). II.
§ 8 (type A), fig. 12
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Les sceaux des évêques de Strasbourg au Moyen Âge
t. 1, p. 97 et t. 2, p. 21, pl. XV/21c
Armoirie (2)
Empreinte (6)
Acte (6)
Date exacte : 1439
Analyse : Les comtes de Linange engagent à Wyrich de Hohenbourg une portion de Weyersheim. (Source : inventaire Louis Spach, vol. 21, p. num. 129.)
Date exacte : 1427
Analyse : Guillaume [II de Diest], évêque de Strasbourg, donne à Althans de Grostein une tour et les fossés de Mutzig pour en jouir, sa vie durant. (Source : inventaire Louis Spach, vol. 21, p. num. 239.)
Date exacte : 1429
Analyse : Guillaume [II de Diest], évêque de Strasbourg, emprunte 700 florins à Wyrich de Homburg [sic. de Hohenburg]. Hypothèque : Mutzig et Mermolsheim. (Source : inventaire Louis Spach, vol. 21, p. num. 239.) « als unser lieber getruwer Wirich von Homburg uns in diesem kriege, so wir mit der Stat von Straspurg han, subenhundert guter rinscher guldin an baremgelt gelühen und die furbas umb koste und unsern dienern geben hat... »
Date exacte : 1423
Analyse : L'évêque de Strasbourg Guillaume de Diest confère au camérier du chapitre cathédral, Frédéric de Zollern, l'archidiaconé per Marchiam, ainsi que le droit de lever le cathedraticum dans l'évêché, après le décès de Frédéric de Deux-Ponts, trésorier du chapitre cathédral.
Am Strasbourg-AVES - 6 AST 2 B I / 15
Date exacte : 1422
Analyse : Sur l'ordre de Martin V et de l'empereur Sigismond, le clergé de la ville et du diocèse de Strasbourg s'était engagé à entretenir pendant un an 5 hommes "mit gleven", comme contingent contre les Hussites, les 2200 florins d'or, nécessaires pour cet objet, avaient été promis par le clergé. Mais l'empereur ayant prescrit un nouvel impôt, savoir le centième pfennig sur les revenus du clergé, et celui-ci s'en étant plaint, l'évêque déclare que cet impôt ne sera pas exigé et promet protection contre toute nouvelle charge.
Am Strasbourg-AVES - CH 180 / 3685
Date exacte : 1422
Analyse : Convention de Spire ou « Speyerer Rachtung », 22 avril 1422, réglant la Guerre de Dachstein (1415-1422), entre la ville de Strasbourg et la coalition de l’évêque de Strasbourg Guillaume II de Diest, et des patriciens expulsés de Strasbourg. (cf. F. Rapp, Réformes et réformation, 1974, p. 125.) Conrad archevêque de Mayence, et Bernard margrave de Bade, promulguent le traité de paix conclu à Spire entre l’évêque Guillaume et la ville de Strasbourg, assurant à celle-ci ses privilèges et franchises, la libre juridiction de ses biens communaux, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, la juridiction civile sur le clergé, le droit de battre monnaie. L’évêque s’engage à ne pas établir de nouveaux péages, à payer régulièrement les rentes des biens de l’évêché revenant aux bourgeois de Strasbourg, à ne pas aliéner les châteaux et les terres qui en dépendent sans le consentement du Grand Chapitre et du Magistrat. (Source : Inventaire des chartes de Ch. Wittmer) Les sceaux de ces cinq parties sont appendus.
(permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/36566). Consultation du 18/06/2025.