ACTE
Am Mulhouse - p.i.321
(ich Dieterich von der Witenmuln, lantvogt zů Elsasz)
Compromis entre Dietrich [sic.Thierry] von der Weitenmühle, grand bailli d'Alsace, d'une part, le magistrat, le conseil et les bourgeois de Mulhouse, d'autre part, après la restitution des chevaux que ces derniers lui avaient enlevés à Staffelfelden.
Le grand bailli s'engage, à charge de réciprocité, à suspendre les hostilités contre la ville et à déférer les communes difficultés, d'ici à la saint-Michel ou au plus tard jusqu'à la mi-octobre, au jugement des députés des villes impériales réunis à Sélestat, promettant tant en son nom qu'au nom du roi des Romains, et de ses alliés, de ne poursuivre le redressement de ses griefs que par cette voie. Il s'engage encore à ne plus assister de son aide ou de ses conseils Barthélemy de Wunnenberg, Henri de Réguisheim et leurs adhérents, à ne pas leur donner asile, à ne pas les prendre à sa suite, tant qu'ils ne se seront pas accommodés avec Mulhouse, à moins que les villes impériales ne l'y autorisent. Enfin la déclaration de guerre que son frère Hans von der Weitenmühle et Eberhard de Ramberg, prenant fait et cause pour lesdits Barthélemy de Wunnenberg et Henri de Réguisheim, ont lancée contre la ville, et à la suite de laquelle il paraît que des bourgeois de Mulhouse avaient été retenus prisonniers à Limberg, cessera d'avoir son effet. (Xavier Mossmann)
Des zů urkùnde, so han ich min ingesigel getrocket zů ende dirre schriffte.
Il y a un filigrane à la fleur à sept pétales 42 mm en diamètre.
(permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/85032). Consultation du 18/01/2025.