ACTE
Am Poitiers - Casier 12, n° E1
Casier 12, n° E1
parchemin
présence d'un repli
lettre ornée
Latin
8
Rôle des hommes de la suite du maire et de la commune de Poitiers en l'an 1324 pour la guerre émue en Gascogne entre le roi de France et le roi d'Angleterre. Parch 3 mètres 05 de long sur 27 centimètre de large. Au dos est une liste de 41 paroisses des environs de la ville qui devaient contribuer à cette levée. Vers le haut du rôle est annexée l'attache du sénéchal de Poitou, Pierre Raymond, mandant aux sergents royaux d'ajourner les hommes nommés audit rôle jeudi suivant à Poitiers, et ce délai passé, de les contraindre par prise de corps et de biens à se ranger sous les drapeaux de la commune en date du samedi après la Décollation de Saint Jean-Baptiste 1324. Cette petite pièce n'a que 15 centimètres de large sur 10 de haut. Le sceau est détruit. Une autre expédition de la même attache est cousue au bas du rôle. A ce même rôle sont annexées des lettres de Jean de Probolant, receveur pour le roi dans la sénéchaussée de Poitou, qui, après, avoir rapporté des lettres par lesquelles Philippe de Valois ordonnait de faire contribuer au subside demandé pour la guerre de Flandre, où ce roi s'était trouvé en personne, les villes qui, en vertu de leurs privilèges, avaient refusé d'y participer, en date du 29 avril 1329, déclare que la commune de Poitiers a accordé, pour sa part du subside, une somme de 400 livres, qui serait levée par les maires et échevins. Il s'était d'abord élevé une contestation entre les maires et échevins et ce receveur, qui avait voulu lever l'impôt sans leur intermédiaire. Les maire et échevins affirmaient que, chaque fois qu'on demandait un subside pour la guerre ou autres nécessités publiques, c'était à eux à le voter d'abord tant pour la ville et les faubourgs que pour les autres lieux environnants dont les habitants étaient de la suite du maire, et à le lever ensuite dans la commune, sauf aux officiers royaux à le lever eux-mêmes sur ceux qui n'étaient pas de la commune. Cette pièce était scellée du sceau du receveur, de celui de sa recette, et du sceau royal établi à Poitiers; il n'en reste que des débris. Elle est accompagnée d'un rôle de ceux qui, ne faisant point partie de la commune, avaient payé la taxe avant qu'elle eût été consentie et votée par les maire et échevins, et dont le contingent devait entrer en déduction de la somme de 400 livres accordée par ces derniers; scellée du sceau de la recette, portant une fleur de lis, et adhérent à une double queue de parchemin: la légende est presque entièrement détruite.
Solenn Nollez
daté
1324
3005 mm
270 mm
"Am Poitiers - Casier 12, n° E1" dans la base Sigilla
(permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/223189). Consultation du 18/01/2025.
(permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/223189). Consultation du 18/01/2025.
Solenn Nollez (11/07/2024 18:37)
Solenn Nollez (11/07/2024 18:37)