Am Erstein - AA 001a

Date exacte : 1303

Analyse : Sigmund de Werden fils de Jean (I) de Werde, landgrave de (Basse-)Alsace, et son épouse Alix de Blâmont (Adeilheid von Blankenberg) accordent des privilèges à leurs bourgeois d'Erstein: de pas lever plus d'une livre de taille par an, ne pas emprisonner les habitants sans jugement, de ne pas faire de mal aux dépendants de l'Eglise dans la ville, de permettre à tout bourgeois de déménager. En échange de quoi, les bourgeois d'Erstein déclarent que tout meurtrier parmi d'eux sera à la merci du seigneur de corps et de biens, que toute blessure de sang paiera une amende (5 livres au seigneur, 5 à la ville, 1,5 livre à l'écoutète et 2 s. au plaignant), si la blessure est faite sans traitrise 30 s. seront versé au seigneur, à l'écoutète et à la ville. Les autres violences et injures sont passible d'une amende tout comme le fait de ne pas venir à une convocation du tribunal malgré trois sommations. Les bourgeois s'engagent à défendre la ville de leur mieux, d'alerter leur seigneur si l'un d'eux est approché pour la livrer la ville et de l'expulser s'il contrevient à cette obligation. Ils reconnaissent ne pouvoir recevoir comme bourgeois un dépendant (serf). Ils promettent aide et soutien par leurs corps et biens à leur seigneur.