SCEAU TYPE
Alix de Méranie - sceau - Comtesse de Bourgogne palatine - 1253/1278
Auguste Coulon souligne la ressemblance entre ce sceau et celui utilisé par Alix après son mariage en secondes noces avec Philippe Ier comte de Savoie et relevé par L. Cibrario et D. C. Promis dans leur ouvrage "Sigilli dei principi di Savoia", Turin, 1834, p. 115, pl. VII n° 30
La comtesse, coiffée d'un mortier à mentonnière, vue de face, assise sur un siège formé de deux lions tenant en leur gueule un fleuron. Dans la main droite, la comtesse tient une fleur de lys ; de la main gauche elle tire sur l'attache de son manteau doublé de vair et retombant sur le col des lions comme une étole
Bibliographie (3) Empreinte (7) Dessin (1) Acte (7) Moulage (4)
Bibliographie (3)
Empreinte (7)
Dessin (1)
Acte (7)
Date exacte : 1278
Analyse : La comtesse Alix, du consentement de Philippe de Savoie, son époux, et sous le sceau d’Eudes de Rougemont, archevêque de Besançon, règle la part de succession qui reviendra à son second fils Hugues de Bourgogne, né d’un premier mariage. Attribuant à Othon son aîné le titre de comte, et tous les droits et domaines qui ne sont pas explicitement distribués à ses frères, elle donne à Hugues : Choie, Velesmes, Bay, Cuit et Saint-Ylie, avec leurs fiefs et dépendances, 200 livres de rente sur la cense de Dole, les fiefs de Beaujeu et d’Igny, enfin le fief de Guillaume le Vert. Si son frère Renaud meurt sans postérité, Hugues retiendra dans sa succession les seigneuries de Clerval et de Pompierre. Si Étienne, son autre frère, prédécède sans descendants, Hugues recueillera tout son héritage ; mais si, au contraire, Étienne lui survit, il deviendra l’héritier universel d’Hugues décédé sans postérité. Tous les domaines attribués à Hugues de Bourgogne sont déclarés fiefs liges du comte de Bourgogne, auquel, à défaut de lignée, ils feront retour.
Date exacte : 1278
Analyse : La comtesse Alix, du consentement de Philippe de Savoie, son époux, et sous le sceau d’Eudes de Rougemont, archevêque de Besançon, règle la part de succession qui reviendra à son second fils Hugues de Bourgogne, né d’un premier mariage. Attribuant à Othon son aîné le titre de comte, et tous les droits et domaines qui ne sont pas explicitement distribués à ses frères, elle donne à Hugues : Choie, Velesmes, Bay, Cuit et Saint-Ylie, avec leurs fiefs et dépendances, 200 livres de rente sur la cense de Dole, les fiefs de Beaujeu et d’Igny, enfin le fief de Guillaume le Vert. Si son frère Renaud meurt sans postérité, Hugues retiendra dans sa succession les seigneuries de Clerval et de Pompierre. Si Étienne, son autre frère, prédécède sans descendants, Hugues recueillera tout son héritage ; mais si, au contraire, Étienne lui survit, il deviendra l’héritier universel d’Hugues décédé sans postérité. Tous les domaines attribués à Hugues de Bourgogne sont déclarés fiefs liges du comte de Bourgogne, auquel, à défaut de lignée, ils feront retour.
Date exacte : 1269
Analyse : Othenin de Bourgogne se reconnaît débiteur envers Philippe de Savoie, son beau-père, de 11,000 livres viennoises avancées par ce dernier pour l’acquisition qui précède, et s’oblige sous le sceau d’Alix, sa mère, et de Jean, évêque de Belley, à lui rembourser ce prêt à certains termes.
Moulage (4)
(permalink : https://sigilla.irht.cnrs.fr/10873). Consultation du 17/07/2025.